Chapitre 18 22 Jésus entendant cela, lui dit: Il te manque encore une chose; vends tout ce que tu as, et le distribue aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel; puis viens, et suis-moi.23 Mais quand il eut entendu cela, il devint tout triste; car il était fort riche.24 Jésus voyant qu'il était devenu tout triste, dit: Qu'il est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume de Dieu!25 Il est plus facile à un chameau d'entrer par le trou d'une aiguille, qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.26 Et ceux qui l'entendaient dirent: Et qui peut être sauvé?27 Et Jésus leur dit: Ce qui est impossible aux hommes est possible à Dieu.28 Et Pierre dit: Voici, nous avons tout quitté, et nous t'avons suivi.29 Et il leur dit: Je vous dis en vérité, qu'il n'est personne qui ait laissé une maison, ou des parents ou des frères, ou une femme ou des enfants, pour le royaume de Dieu,30 Qui ne reçoive beaucoup plus en ce siècle-ci, et, dans le siècle à venir, la vie éternelle.31 Jésus prit ensuite à part les douze, et leur dit: Voici, nous montons à Jérusalem, et toutes les choses qui ont été écrites par les prophètes, touchant le Fils de l'homme, vont être accomplies.32 Car il sera livré aux gentils, on se moquera de lui, on l'outragera, et on crachera sur lui;33 Et après qu'on l'aura fouetté, on le fera mourir, et le troisième jour il ressuscitera.34 Mais ils n'entendirent rien à tout cela; ce discours leur était caché, et ils ne comprenaient point ce qui leur était dit.35 Comme il approchait de Jérico, un aveugle, qui était assis près du chemin, et qui demandait l'aumône,36 Entendant la foule du peuple qui passait, demanda ce que c'était;37 Et on lui apprit que c'était Jésus de Nazareth qui passait.38 Alors il s'écria: Jésus, Fils de David, aie pitié de moi!39 Et ceux qui allaient devant le reprenaient pour le faire taire; mais il criait encore plus fort: Fils de David, aie pitié de moi!40 Et Jésus, s'étant arrêté, commanda qu'on le lui amenât; et quand l'aveugle se fut approché,41 Il lui demanda: Que veux-tu que je te fasse? Et il répondit: Seigneur, que je recouvre la vue.42 Et Jésus lui dit: Recouvre la vue; ta foi t'a guéri.43 Et à l'instant il recouvra la vue, et il le suivait, donnant gloire à Dieu. Et tout le peuple voyant cela, loua Dieu.
Chapitre 19 1 Jésus étant entré à Jérico passait par la ville.2 Et un homme appelé Zachée, chef des péagers, qui était riche,3 Cherchait à voir qui était Jésus; mais il ne le pouvait à cause de la foule, parce qu'il était de petite taille.4 C'est pourquoi il courut devant, et monta sur un sycomore pour le voir, parce qu'il devait passer par là.5 Jésus étant venu en cet endroit, et levant les yeux, le vit et lui dit: Zachée, hâte-toi de descendre; car il faut que je loge aujourd'hui dans ta maison.6 Et il descendit promptement, et le reçut avec joie.7 Et tous ceux qui virent cela murmuraient, disant qu'il était entré chez un homme de mauvaise vie pour y loger.8 Et Zachée se présentant devant le Seigneur, lui dit: Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres, et si j'ai fait tort à quelqu'un en quelque chose, je lui en rends quatre fois autant.9 Et Jésus lui dit: Le salut est entré aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi enfant d'Abraham.10 Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu.11 Comme ils écoutaient ce discours, Jésus continuant, proposa une parabole, parce qu'il était près de Jérusalem, et qu'ils croyaient que le royaume de Dieu allait paraître bientôt.12 Il dit donc: Un homme de grande naissance s'en alla dans un pays éloigné pour prendre possession d'un royaume, et s'en revenir ensuite.13 Et ayant appelé dix de ses serviteurs, il leur donna dix marcs d'argent, et leur dit: Faites-les valoir jusqu'à ce que je revienne.14 Mais les gens de son pays le haïssaient; et ils envoyèrent une ambassade après lui, pour dire: Nous ne voulons pas que celui-ci règne sur nous.15 Il arriva donc, lorsqu'il fut de retour, après avoir pris possession du royaume, qu'il commanda qu'on fît venir ces serviteurs auxquels il avait donné l'argent, pour savoir combien chacun l'avait fait valoir.