• Montreal, Canada
  • contact@saintesecritures.org


Chapitre 17 1 Oracle sur Damas. Voici, Damas cesse d'être une ville; elle devient un monceau de ruines.2 Les villes d'Aroër sont abandonnées; elles sont livrées aux troupeaux; ils y reposent, et personne ne les effraie.3 Il n'y aura plus de forteresse en Éphraïm, ni de royaume à Damas et dans le reste de la Syrie. Ils seront comme la gloire des enfants d'Israël, dit l'Éternel des armées.4 En ce jour-là, la gloire de Jacob sera diminuée, et son embonpoint se changera en maigreur.5 Il en sera comme quand le moissonneur rassemble les blés, et que son bras coupe les épis; il en sera comme quand on ramasse les épis dans la vallée des Réphaïms.6 Mais il y restera quelque glanure, comme quand on secoue l'olivier: deux, trois olives au haut de la cime, quatre ou cinq fruits aux branches fertiles, dit l'Éternel, le Dieu d'Israël.7 En ce jour-là, l'homme tournera les yeux vers Celui qui l'a fait; et ses yeux regarderont au Saint d'Israël.8 Il ne tournera plus les yeux vers les autels, ouvrage de ses mains, et ne regardera plus ce que ses doigts ont formé, les images d'Ashéra et les statues du soleil.9 En ce jour-là, ses villes fortes seront comme les lieux abandonnés des bois et des sommets, qu'on abandonna devant les enfants d'Israël, et qui devinrent un désert.10 Car tu as oublié le Dieu de ton salut, et tu ne t'es point souvenu du rocher de ton refuge. C'est pourquoi tu te fais des plantations d'agrément, et tu y plantes des provins étrangers.11 Le jour où tu plantes, tu fais la clôture, et au matin tu fais germer ta semence; mais, au jour de la jouissance, la récolte a fui, et la douleur est sans espoir.12 Oh! quelle rumeur de peuples nombreux, qui font un bruit comme le bruit des mers! Quel tumulte de nations, qui grondent comme grondent les eaux puissantes!13 Les nations grondent, comme grondent les grandes eaux: mais il les menace, et elles fuient au loin, chassées comme la balle par le vent sur les montagnes, comme la poussière devant la tempête.14 Au temps du soir, voici une terreur soudaine; avant le matin ils ne sont plus. Tel est le partage de ceux qui nous ont dépouillés, le sort échu à ceux qui nous ont pillés.

Chapitre 18 1 O toi, terre dont les ailes retentissent, qui es au-delà des fleuves de Cush;2 Qui envoies sur la mer des messagers, dans des navires de jonc, voguant sur les eaux! Allez, émissaires légers, vers la nation robuste et agile, vers le peuple redoutable au près et au loin, vers la nation puissante et qui foule aux pieds, dont le pays est coupé de fleuves.3 Vous, tous les habitants du monde, et vous qui habitez dans le pays, regardez l'étendard dressé sur les montagnes, écoutez la trompette qui sonne!4 Car ainsi m'a dit l'Éternel: Je me tiens tranquille et je regarde, dans ma demeure, à l'heure de la chaleur brillante du jour, et du nuage qui donne la rosée, dans la chaleur de la moisson.5 Car, avant la moisson, quand la floraison sera finie, et que la fleur sera une grappe prête à mûrir, il coupera les sarments avec des serpes, il enlèvera les pampres et les retranchera.6 Ils seront tous abandonnés aux oiseaux de proie des montagnes, et aux bêtes de la terre; les oiseaux de proie passeront l'été auprès d'eux, et toutes les bêtes de la terre y passeront l'hiver.