Al Kahf ( La Caverne) est une Sourate mécquoise. Elle est l'une des 5 sourates qui ont commencé par ' Dieu Merci'

Al Kahf ( La Caverne) est une Sourate mécquoise dont le nombre de versets est de 110. Elle est l'une des 5 sourates qui ont commencé par ' Dieu Merci' (Alhamdu Lilah) en plus du Fatiha, Al Anam, Saba' et Fater.
Elle a été nommée ainsi du neuvième verset qui cite l'histoire des gens du Caversne ( Ahl Al Kahf) : '' Te rends-tu compte que les Gens de la Caverne et d'Ar-Raqîm constituaient une merveille d'entre Nos signes ? ''.

Cette Sourate vient en guise de réponse aux questions des gens du livre ( les juifs et une partie des chrétiens) de la Mecque ont posés . Ces trois questions étaient :

- Qui furent les "Gens de la Caverne" ( Ashab Al Kahf) ?
- Quelle est l'histoire d'Al-Khédr ?
- Que sais-tu de Dhû Al-Qarnayn ?

Ces histoires relèvent des traditions des autres gens du Livres ( juif et chrétiens ) et sont inconnues pour les arabes de Quraysh. A la fin de la Sourate Dieu invita les autres de tirer profit de ses histoires.

 


AL-KAHF (LA CAVERNE)


Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

61 Puis, lorsque tous deux eurent atteint le confluent, ils oublièrent leur poisson qui prit alors librement son chemin dans la me 62 Puis, lorsque tous deux eurent dépassé [cet endroit,] il dit son valet: "Apporte-nous notre déjeuner: nous avons rencontré de la fatigue dans notre présent voyage" 63 [Le valet lui] dit: "Quand nous avons pris refuge près du rocher, vois-tu, j´ai oublié le poisson - le Diable seul m´a fait oublier de (te) le rappeler - et il a curieusement pris son chemin dans la mer". 64 [Moïse] dit: "Voilà ce que nous cherchions". Puis, ils retournèrent sur leurs pas, suivant leurs traces. 65 Ils trouvèrent l´un de Nos serviteurs à qui Nous avions donné une grâce, de Notre part, et à qui Nous avions enseigné une science émanant de Nou 66 Moïse lui dit: "Puis-je suivre, à la condition que tu m´apprennes de ce qu´on t´a appris concernant une bonne direction?" 67 [L´autre] dit: "Vraiment, tu ne pourras jamais être patient avec moi 68 Comment endurerais-tu sur des choses que tu n´embrasses pas par ta connaissance?". 69 [Moïse] lui dit: "Si Allah veut, tu me trouvera patient; et je ne désobéirai à aucun de tes ordres" 70 "Si tu me suis, dit [l´autre,] ne m´interroge sur rien tant que je ne t´en aurai pas fait mention". 71 Alors les deux partirent. Et après qu´ils furent montés sur un bateau, l´homme y fit une brèche. [Moïse] lui dit: "Est-ce pour noyer ses occupants que tu l´as ébréché? Tu as commis, certes, une chose monstrueuse!" 72 [L´autre] répondit: "N´ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie?". 73 "Ne t´en prend pas à moi, dit [Moïse,] pour un oubli de ma part; et ne m´impose pas de grande difficulté dans mon affaire". 74 Puis ils partirent tous deux; et quand ils eurent rencontré un enfant, [l´homme] le tua. Alors [Moïse] lui dit: "As-tu tué un être innocent, qui n´a tué personne? Tu as commis certes, une chose affreuse!" 75 [L´autre] lui dit: "Ne t´ai-je pas dit que tu ne pourrais pas garder patience en ma compagnie? 76 "Si, après cela, je t´interroge sur quoi que ce soit, dit [Moïse,] alors ne m´accompagne plus. Tu seras alors excusé de te séparer de moi". 77 Ils partirent donc tous deux; et quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants; mais ceux-ci refusèrent de leur donner l´hospitalité. Ensuite, ils y trouvèrent un mur sur le point de s´écrouler. L´homme le redressa. Alors [Moïse] lui dit: "Si tu voulais, tu aurais bien pu réclamer pour cela un salaire". 78 "Ceci [marque] la séparation entre toi et moi, dit [l´homme,] Je vais t´apprendre l´interprétation de ce que tu n´as pu supporter avec patience. 79 Pour ce qui est du bateau, il appartenait à des pauvres gens qui travaillaient en mer. Je voulais donc le rendre défectueux, car il y avait derrière eux un roi qui saisissait de force tout bateau. 80 Quant au garçon, ses père et mère étaient des croyants; nous avons craint qu´il ne leur imposât la rébellion et la mécréance.