Chapitre 18 23 N'importe, dit-il, je veux courir. Alors Joab lui dit: Cours! Achimaats courut donc par le chemin de la plaine, et il dépassa Cushi.24 Or David était assis entre les deux portes, et la sentinelle allait sur le toit de la porte, vers la muraille; et, levant les yeux, elle regarda; et voici, un homme accourait tout seul.25 Alors la sentinelle cria, et le fit savoir au roi; et le roi dit: S'il est seul, il apporte de bonnes nouvelles. Et il allait toujours et se rapprochait.26 Puis la sentinelle vit un autre homme qui courait; et la sentinelle cria au portier, et dit: Voici un homme qui court tout seul. Et le roi dit: Il apporte aussi de bonnes nouvelles.27 Et la sentinelle dit: Il me semble, à voir courir le premier, que c'est ainsi que court Achimaats, fils de Tsadok. Et le roi dit: C'est un homme de bien, il vient pour de bonnes nouvelles.28 Alors Achimaats cria, et dit au roi: Tout va bien! Et il se prosterna devant le roi, le visage contre terre, et dit: Béni soit l'Éternel, ton Dieu, qui a livré les hommes qui avaient levé leurs mains contre le roi, mon seigneur!29 Mais le roi dit: Le jeune homme, Absalom, se porte-t-il bien? Achimaats répondit: J'ai vu s'élever un grand tumulte, lorsque Joab envoyait le serviteur du roi et moi, ton serviteur; mais je ne sais ce que c'était.30 Et le roi dit: Mets-toi là de côté. Il se mit de côté, et se tint là.31 Alors Cushi parut, et dit: Que le roi, mon seigneur, ait cette bonne nouvelle; c'est que l'Éternel t'a fait justice aujourd'hui de la main de tous ceux qui s'élevaient contre toi.32 Et le roi dit à Cushi: Le jeune homme, Absalom, est-il bien portant? Et Cushi répondit: Que les ennemis du roi mon seigneur, et tous ceux qui se sont élevés contre toi pour te faire du mal, deviennent tels que ce jeune homme!33 Alors le roi fut fort ému; il monta à la chambre haute de la porte, et pleura; et, en marchant, il disait ainsi: Mon fils Absalom! mon fils! mon fils Absalom! Que ne suis-je mort moi-même à ta place! Absalom, mon fils! mon fils!
Chapitre 19 1 Et on fit ce rapport à Joab: Voilà le roi qui pleure et qui s'afflige à cause d'Absalom.2 Ainsi la victoire fut ce jour-là changée en deuil pour tout le peuple, parce que le peuple avait entendu qu'on disait: Le roi est fort affligé à cause de son fils.3 Ainsi en ce jour-là le peuple revint dans la ville à la dérobée, comme ferait un peuple honteux d'avoir fui dans la bataille.4 Or le roi s'était couvert la face, et il criait à haute voix: Mon fils Absalom! Absalom, mon fils! mon fils!5 Alors Joab entra vers le roi dans la maison, et dit: Tu as aujourd'hui couvert de confusion tous tes serviteurs, qui ont, en ce jour, garanti ta vie, et la vie de tes fils et de tes filles, et la vie de tes femmes, et la vie de tes concubines.6 Tu aimes ceux qui te haïssent, et tu hais ceux qui t'aiment; car tu as aujourd'hui montré que tes capitaines et tes serviteurs ne te sont rien; et je connais en ce jour que si Absalom vivait, et que nous fussions tous morts aujourd'hui, cela serait agréable à tes yeux.7 Maintenant donc, lève-toi, sors et parle selon le cœur de tes serviteurs; car je te jure par l'Éternel, que si tu ne sors, il ne demeurera pas cette nuit un seul homme avec toi; et ce mal sera pire pour toi que tous ceux qui te sont arrivés depuis ta jeunesse jusqu'à présent.8 Alors le roi se leva et s'assit à la porte; et on le fit savoir à tout le peuple, en disant: Voici, le roi est assis à la porte. Et tout le peuple vint devant le roi. Cependant Israël s'était enfui, chacun dans sa tente.9 Et tout le peuple se disputait dans toutes les tribus d'Israël, disant: Le roi nous a délivrés de la main de nos ennemis, et il nous a garantis de la main des Philistins; et maintenant il s'est enfui du pays à cause d'Absalom.