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Chapitres

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Chapitre 7 8 Ces lépreux pénétrèrent donc jusqu'à l'une des extrémités du camp, entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, y prirent de l'argent, de l'or et des vêtements, puis s'en allèrent et les cachèrent. Après quoi ils revinrent, et entrèrent dans une autre tente, et là aussi ils prirent du butin, qu'ils s'en allèrent cacher.9 Alors ils se dirent l'un à l'autre: Nous ne faisons pas bien; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous gardons le silence! Si nous attendons jusqu'à ce que le jour soit venu, le châtiment nous atteindra. Venez donc, allons l'annoncer à la maison du roi.10 Ils s'en allèrent donc, appelèrent les gardes des portes de la ville, et le leur annoncèrent, en disant: Nous sommes allés au camp des Syriens; et voici, il n'y a personne, et on n'y entend la voix d'aucun homme; mais il n'y a que des chevaux et des ânes attachés, et les tentes telles qu'elles étaient.11 Alors les gardes des portes crièrent, et transmirent ce rapport à la maison du roi.12 Et le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs: Je vais vous dire ce que les Syriens nous ont fait. Ils savent que nous sommes affamés. Ils seront donc sortis du camp pour se cacher dans la campagne, disant: Quand ils seront sortis de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville.13 Mais l'un de ses serviteurs répliqua: Que l'on prenne cinq des chevaux qui sont demeurés de reste dans la ville; voici, ils sont comme tout ce qui y est resté de la multitude d'Israël; ils sont comme toute la multitude d'Israël, qui est consumée. Envoyons-les, et voyons.14 Ils prirent donc deux chars avec leurs chevaux; et le roi les envoya après l'armée des Syriens, et leur dit: Allez, et voyez.15 Et ils s'en allèrent après eux jusqu'au Jourdain. Et voici, tout le chemin était couvert de hardes et d'armes que les Syriens avaient jetées dans leur précipitation; et les messagers revinrent, et le rapportèrent au roi.16 Alors le peuple sortit, et pilla le camp des Syriens, de sorte que la mesure de fine farine fut à un sicle, et la double mesure d'orge à un sicle, selon la parole de l'Éternel.17 Et le roi ayant donné la garde de la porte à l'officier sur la main duquel il s'appuyait, le peuple l'écrasa à la porte, et il en mourut, comme l'avait dit l'homme de Dieu en parlant au roi, quand il était descendu vers lui.18 Car, lorsque l'homme de Dieu avait dit au roi: Demain matin à cette heure, à la porte de Samarie, la double mesure d'orge sera à un sicle, et la mesure de fine farine à un sicle,19 L'officier avait répondu à l'homme de Dieu: Quand l'Éternel ferait maintenant des fenêtres au ciel, cela arriverait-il? Et l'homme de Dieu avait dit: Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.20 Il lui en arriva donc ainsi; car le peuple l'écrasa à la porte, et il en mourut.

Chapitre 8 1 Or Élisée avait parlé à la femme au fils de laquelle il avait rendu la vie, et lui avait dit: Lève-toi et va-t'en, toi et ta famille, et séjourne où tu pourras. Car l'Éternel a appelé la famine; et même elle vient sur le pays pour sept ans.2 Cette femme, s'étant donc levée, avait fait selon la parole de l'homme de Dieu. Elle s'en était allée, elle et sa famille, et avait séjourné sept ans au pays des Philistins.3 Mais il arriva qu'au bout des sept ans, cette femme revint du pays des Philistins, et elle sortit pour implorer le roi, au sujet de sa maison et de ses champs.4 Or le roi parlait à Guéhazi, serviteur de l'homme de Dieu, et lui disait: Raconte-moi toutes les grandes choses qu'Élisée a faites.5 Et, comme il racontait au roi comment il avait rendu la vie à un mort, voici que la femme dont il avait fait revivre le fils, vint implorer le roi, au sujet de sa maison et de ses champs. Alors Guéhazi dit: O roi, mon seigneur, c'est ici la femme, et c'est ici son fils à qui Élisée a rendu la vie.6 Alors le roi interrogea la femme, et elle lui raconta le fait. Et le roi lui donna un officier, auquel il dit: Fais-lui rendre tout ce qui lui appartient, même tous les revenus de ses champs, depuis le jour où elle a quitté le pays jusqu'à maintenant.7 Or Élisée alla à Damas; et Ben-Hadad, roi de Syrie, était alors malade, et on lui fit ce rapport: L'homme de Dieu est venu jusqu'ici.