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Chapitres

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Chapitre 6 26 Et, comme le roi d'Israël passait sur la muraille, une femme lui cria et lui dit: O roi, mon seigneur, secours-moi!27 Et il dit: Si l'Éternel ne te secourt pas, d'où te secourrais-je? Serait-ce de l'aire ou du pressoir?28 Puis le roi lui dit: Qu'as-tu? Et elle dit: Cette femme-là m'a dit: Donne ton fils, et mangeons-le aujourd'hui; et demain nous mangerons le mien.29 Ainsi nous avons fait cuire mon fils, et nous l'avons mangé; et, le jour suivant, je lui ai dit: Donne ton fils, et mangeons-le.30 Mais elle a caché son fils. Et dès que le roi eut entendu les paroles de cette femme, il déchira ses vêtements; il passait alors sur la muraille, et le peuple vit qu'il avait en dessous un sac sur son corps.31 Et il dit: Que Dieu me traite avec la dernière rigueur, si la tête d'Élisée, fils de Shaphat, reste aujourd'hui sur lui!32 Or, Élisée étant assis dans sa maison et les anciens étant assis avec lui, le roi envoya un homme devant lui. Mais, avant que le messager fût arrivé, Élisée dit aux anciens: Voyez-vous que ce fils de meurtrier envoie quelqu'un pour m'ôter la tête? Lorsque le messager entrera, ayez soin de fermer la porte, et de le retenir à la porte. Entendez-vous le bruit des pas de son maître qui le suit?33 Comme il leur parlait encore, voici, le messager descendit vers lui, et dit: Voici, ce mal vient de l'Éternel; qu'ai-je plus à attendre de l'Éternel?

Chapitre 7 1 Alors Élisée dit: Écoutez la parole de l'Éternel. Ainsi a dit l'Éternel: Demain, à cette heure, la mesure de fine farine sera à un sicle, et la double mesure d'orge à un sicle, à la porte de Samarie.2 Mais l'officier, sur la main duquel le roi s'appuyait, répondit à l'homme de Dieu, et dit: Quand l'Éternel ferait maintenant des fenêtres au ciel, cela arriverait-il? Et Élisée dit: Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n'en mangeras point.3 Or, il y avait à l'entrée de la porte quatre lépreux; et ils se dirent l'un à l'autre: Pourquoi demeurons-nous ici jusqu'à ce que nous mourions?4 Si nous parlons d'entrer dans la ville, la famine y est, et nous y mourrons; et si nous demeurons ici, nous mourrons également. Venez donc, et glissons-nous dans le camp des Syriens. S'ils nous laissent vivre, nous vivrons; et s'ils nous font mourir, nous mourrons.5 C'est pourquoi, à l'entrée de la nuit, ils se levèrent pour aller au camp des Syriens, et vinrent jusqu'à l'une des extrémités du camp; et voici, il n'y avait personne.6 Car le Seigneur avait fait entendre dans le camp des Syriens un bruit de chars et un bruit de chevaux, le bruit d'une grande armée, de sorte qu'ils s'étaient dit l'un à l'autre: Voici, le roi d'Israël a payé les rois des Héthiens et les rois d'Égypte, pour venir contre nous.7 Et ils s'étaient levés, et s'étaient enfuis à l'entrée de la nuit; et ils avaient laissé leurs tentes, leurs chevaux, leurs ânes, et le camp comme il était; et ils s'étaient enfuis pour sauver leur vie.8 Ces lépreux pénétrèrent donc jusqu'à l'une des extrémités du camp, entrèrent dans une tente, et mangèrent et burent, y prirent de l'argent, de l'or et des vêtements, puis s'en allèrent et les cachèrent. Après quoi ils revinrent, et entrèrent dans une autre tente, et là aussi ils prirent du butin, qu'ils s'en allèrent cacher.9 Alors ils se dirent l'un à l'autre: Nous ne faisons pas bien; ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous gardons le silence! Si nous attendons jusqu'à ce que le jour soit venu, le châtiment nous atteindra. Venez donc, allons l'annoncer à la maison du roi.10 Ils s'en allèrent donc, appelèrent les gardes des portes de la ville, et le leur annoncèrent, en disant: Nous sommes allés au camp des Syriens; et voici, il n'y a personne, et on n'y entend la voix d'aucun homme; mais il n'y a que des chevaux et des ânes attachés, et les tentes telles qu'elles étaient.11 Alors les gardes des portes crièrent, et transmirent ce rapport à la maison du roi.12 Et le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs: Je vais vous dire ce que les Syriens nous ont fait. Ils savent que nous sommes affamés. Ils seront donc sortis du camp pour se cacher dans la campagne, disant: Quand ils seront sortis de la ville, nous les prendrons vifs, et nous entrerons dans la ville.