Chapitre 6 9 Cependant, nous attendons de vous, bien-aimés, de meilleures choses, et qui conduisent au salut, quoique nous parlions ainsi.10 Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre œuvre et le travail de la charité que vous avez fait paraître pour son nom, ayant assisté et assistant les Saints.11 Or, nous désirons que chacun de vous fasse voir la même ardeur pour conserver, jusqu'à la fin, la pleine certitude de l'espérance;12 Afin que vous ne deveniez pas paresseux, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.13 En effet, lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, comme il ne pouvait pas jurer par un plus grand, il jura par lui-même,14 En disant: Certainement, je te comblerai de bénédictions, et je multiplierai abondamment ta postérité.15 Et ainsi Abraham ayant attendu avec patience, obtint la promesse.16 Or, les hommes jurent par celui qui est plus grand qu'eux, et leur serment pour confirmer une chose, termine tous leurs différends;17 C'est pourquoi, Dieu voulant montrer encore mieux aux héritiers de la promesse l'immutabilité de sa résolution, intervint par le serment;18 Afin que par ces deux choses immuables, dans lesquelles il est impossible que Dieu mente, nous ayons une ferme consolation, nous qui cherchons un refuge dans la ferme possession de l'espérance qui nous est proposée,19 Espérance que nous gardons comme une ancre de l'âme, sûre et ferme, et qui pénètre au-dedans du voile,20 Où Jésus est entré pour nous comme un précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l'éternité, selon l'ordre de Melchisédec.
Chapitre 7 1 Car c'est ce Melchisédec, roi de Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui alla au-devant d'Abraham, lorsqu'il revenait de la défaite des rois, et qui le bénit;2 A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D'abord, Melchisédec signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c'est-à-dire, roi de paix;3 Il a été sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement de jours, ni fin de vie; rendu semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur pour toujours.4 Or considérez combien est grand celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin.5 Et tandis que ceux d'entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l'ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham,6 Lui, qui n'était pas de la même famille qu'eux, il leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses.7 Or, sans contredit, c'est l'inférieur qui est béni par le supérieur.8 Et ici ce sont des hommes mortels qui prélèvent les dîmes; mais là il est attesté que celui qui les reçoit, est vivant.9 Et Lévi, qui prélève les dîmes, les a aussi payées, pour ainsi dire, par Abraham;10 Car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédec alla au-devant de lui.11 Si donc la perfection s'était trouvée dans le sacerdoce lévitique (car c'est à celui-ci que se rapporte la loi donnée au peuple), qu'était-il encore besoin qu'il s'élevât un autre Sacrificateur, selon l'ordre de Melchisédec, et non selon l'ordre d'Aaron?12 Car le sacerdoce étant changé, il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de loi.13 En effet, celui de qui ces choses sont dites, appartient à une autre tribu, dont aucun membre n'a servi à l'autel.