Chapitre 2 8 C'est pourquoi je vous prie de manifester envers lui votre charité.9 Car c'est aussi pour cela que je vous ai écrit, afin de connaître, en vous mettant à l'épreuve, si vous êtes obéissants en toutes choses.10 Celui donc à qui vous pardonnez, je lui pardonne aussi; (car pour moi ce que j'ai pardonné, si j'ai pardonné, c'est à cause de vous,) en la présence de Christ,11 Afin que Satan n'ait pas le dessus sur nous; car nous n'ignorons pas ses desseins.12 Or, quand je vins à Troas pour l'Évangile de Christ, quoique le Seigneur m'y eût ouvert une porte,13 Je n'eus point l'esprit en repos, parce que je n'y trouvai pas Tite, mon frère; c'est pourquoi, ayant pris congé des frères, je vins en Macédoine.14 Or, grâces soient rendues à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous l'odeur de sa connaissance en tous lieux.15 Car nous sommes la bonne odeur de Christ devant Dieu, pour ceux qui sont sauvés et pour ceux qui périssent;16 A ceux-ci, une odeur mortelle, donnant la mort; et à ceux-là, une odeur vivifiante, donnant la vie. Et qui est suffisant pour ces choses?17 Car nous ne falsifions point la parole de Dieu, comme beaucoup le font; mais nous parlons avec sincérité, comme de la part de Dieu, devant Dieu, en Christ.
Chapitre 3 1 Commencerons-nous de nouveau à nous recommander nous-mêmes, ou avons-nous besoin, comme quelques-uns, de lettres de recommandation auprès de vous, ou de recommandations de votre part auprès des autres?2 Vous êtes vous-mêmes notre lettre, écrite dans nos cœurs, connue et lue par tous les hommes;3 Car il est évident que vous êtes une lettre de Christ, due à notre ministère, écrite non avec de l'encre, mais avec l'Esprit du Dieu vivant; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, celles du cœur.4 Or, c'est par Christ que nous avons une telle confiance devant Dieu.5 Non que nous soyons capables par nous-mêmes de penser quelque chose, comme de nous-mêmes; mais notre capacité vient de Dieu,6 Qui lui aussi nous a rendus capables d'être ministres de la nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l'Esprit; car la lettre tue, mais l'Esprit vivifie.7 Or, si le ministère de mort, celui de la lettre, gravée sur des pierres, a été si glorieux que les enfants d'Israël ne pouvaient fixer leurs regards sur le visage de Moïse, à cause de l'éclat de son visage, bien que cet éclat dût s'évanouir;8 Combien le ministère de l'Esprit ne sera-t-il pas plus glorieux?9 Car, si le ministère de condamnation a été glorieux, le ministère de la justice abonde bien plus en gloire.10 Et, en effet, ce premier ministère, qui a été glorieux, ne l'a point été, à cause de la gloire surabondante du second.