Chapitre 14 8 Et un autre ange le suivit, en disant: Elle est tombée, elle est tombée, Babylone, la grande ville, parce qu'elle a abreuvé toutes les nations du vin de la fureur de son impudicité.9 Et un troisième ange les suivit, en disant d'une voix forte: Si quelqu'un adore la bête et son image, et s'il en prend la marque au front, ou à la main,10 Il boira aussi du vin de la colère de Dieu, du vin pur préparé dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, en présence des saints anges et de l'Agneau.11 Et la fumée de leur tourment montera aux siècles des siècles; et ils n'auront aucun repos, ni le jour ni la nuit, ceux qui auront adoré la bête et son image, et quiconque aura pris la marque de son nom.12 C'est ici la patience des saints, ce sont ici ceux qui gardent les commandements de Dieu, et la foi de Jésus.13 Et j'entendis une voix du ciel qui me disait: Écris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l'Esprit, car ils se reposent de leurs travaux, et leurs œuvres les suivent.14 Je regardai encore, et voici, il y avait une nuée blanche, et sur la nuée quelqu'un assis qui ressemblait au Fils de l'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et en sa main une faux tranchante.15 Et un autre ange sortit du temple, criant d'une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Jette ta faux et moissonne; car le temps de moissonner est venu, parce que la moisson de la terre est mûre.16 Alors celui qui était assis sur la nuée, jeta sa faux sur la terre, et la terre fut moissonnée.17 Et un autre ange sortit du temple, qui était dans le ciel, ayant aussi une faux tranchante.18 Et il sortit de l'autel un autre ange, qui avait pouvoir sur le feu, et il cria, d'un grand cri, à celui qui avait la faux tranchante, et lui dit: Jette ta faux tranchante et vendange les grappes de la vigne de la terre, car les raisins en sont mûrs.19 Et l'ange jeta sa faux sur la terre, et vendangea la vigne de la terre, et jeta la vendange dans la grande cuve de la colère de Dieu.20 Et la cuve fut foulée hors de la ville; et il sortit de la cuve du sang jusqu'aux mors des chevaux sur l'espace de mille six cents stades.
Chapitre 15 1 Et je vis dans le ciel un autre prodige grand et admirable: sept anges qui tenaient les sept dernières plaies; car c'est par elles que s'accomplit la colère de Dieu.2 Je vis aussi comme une mer de verre, mêlée de feu; et ceux qui avaient vaincu la bête, et son image, et sa marque, et le nombre de son nom, qui se tenaient sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu.3 Et ils chantaient le cantique de Moïse, serviteur de Dieu, et le cantique de l'Agneau, en disant: Tes œuvres sont grandes et admirables, ô Seigneur Dieu Tout-Puissant! Tes voies sont justes et véritables, ô Roi des saints!4 Seigneur! qui ne te craindrait, et ne glorifierait ton nom? Car tu es le seul Saint; aussi toutes les nations viendront et se prosterneront devant ta face, parce que tes jugements ont été manifestés.5 Après cela, je regardai, et voici le temple du tabernacle du témoignage s'ouvrit dans le ciel.6 Et les sept anges qui tenaient les sept plaies, sortirent du temple, vêtus d'un lin pur et éclatant, et ceints autour de la poitrine de ceintures d'or.7 Puis un des quatre animaux donna aux sept anges sept coupes d'or, pleines de la colère du Dieu qui vit aux siècles des siècles.