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Chapitres

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Chapitre 25 15 Contre lequel les principaux sacrificateurs et les anciens des Juifs ont porté plainte lorsque j'étais à Jérusalem, demandant sa condamnation.16 Je leur ai répondu que ce n'est pas la coutume des Romains de livrer un homme à la mort, avant que l'accusé ait eu ses accusateurs en face, et qu'il ait eu la liberté de se défendre de son accusation.17 Après donc qu'ils se sont réunis ici, je me suis assis sans prendre aucun délai, dès le lendemain, sur le tribunal, et j'ai commandé qu'on amenât cet homme.18 Les accusateurs s'étant présentés, n'ont porté contre lui aucune des accusations que je présumais.19 Mais ils ont eu avec lui certaines disputes touchant leur religion particulière, et sur un certain Jésus mort, que Paul assurait être vivant.20 Pour moi, comme j'étais embarrassé sur cela, je lui demandai s'il voulait aller à Jérusalem, et y être jugé sur ces choses.21 Mais Paul en ayant appelé, pour que sa cause fût réservée à la connaissance de l'empereur, j'ai ordonné qu'on le gardât jusqu'à ce que je l'envoyasse à César.22 Alors Agrippa dit à Festus: Je voudrais, moi aussi, entendre cet homme. Demain, dit Festus, tu l'entendras.23 Le lendemain donc, Agrippa et Bérénice vinrent avec grande pompe, et étant entrés dans le lieu de l'audience, avec les tribuns et les principaux de la ville, Paul fut amené par l'ordre de Festus.24 Alors Festus dit: Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents avec nous, vous voyez l'homme contre lequel toute la multitude des Juifs m'est venue solliciter, tant à Jérusalem qu'ici, en s'écriant qu'il ne devait plus vivre.25 Ayant reconnu cependant qu'il n'a rien fait qui soit digne de mort, et lui-même en ayant appelé à l'empereur, j'ai résolu de l'y envoyer.26 Je n'ai rien de certain à écrire à l'empereur à son sujet, c'est pourquoi je l'ai fait venir en votre présence, et principalement devant toi, roi Agrippa, afin que lorsqu'il aura été examiné, j'aie quelque chose à écrire.27 Car il ne me semble pas raisonnable d'envoyer un prisonnier, sans indiquer de quoi on l'accuse.

Chapitre 26 1 Alors Agrippa dit à Paul: Il t'est permis de parler pour toi-même. Paul ayant étendu la main, parla ainsi pour sa défense:2 Roi Agrippa, je m'estime heureux de ce que je dois me défendre aujourd'hui, devant toi, de toutes les choses dont les Juifs m'accusent,3 Surtout parce que tu connais toutes leurs coutumes et leurs discussions; je te prie donc de m'écouter avec indulgence.4 Pour ce qui est de la vie que j'ai menée, depuis ma jeunesse, telle qu'elle s'est écoulée dès le commencement, au sein de ma nation, à Jérusalem, elle est connue de tous les Juifs.5 Car ils savent, dès l'origine, s'ils veulent en rendre témoignage, que j'ai vécu Pharisien, suivant la secte la plus rigide de notre religion.6 Et maintenant je suis mis en jugement pour l'espérance que j'ai en la promesse que Dieu a faite à nos pères,7 Et dont nos douze tribus, qui servent Dieu continuellement nuit et jour, attendent l'accomplissement. C'est pour cette espérance, roi Agrippa, que je suis accusé par les Juifs.